Le canon anti-grêle est un principe datant du 19ème siècle.

En 1880, un professeur italien de minéralogie émit l’idée que des particules de fumée projetées par des canons pourraient servir de noyau de condensation pour former des gouttelettes.

En 1896 deux autrichiens dont un viticulteur ont remis en  cause cette hypothèse. Selon eux, le canon cause un tourbillon ascendant jusqu’à plusieurs centaines de mètres d’altitude perturbant la formation des grêlons. Ce sont donc les ondes de choc émises par le canon anti-grêle qui, en se propageant dans le nuage, provoquent une réaction en chaîne de micro explosions qui déstabilisent les cristaux de glace.

La fragmentation des embryons de grêle a pour effet d’empêcher les grêlons de grossir (même principe que l’iodure d’argent mais sans rien envoyer)

Au début du 20ème siècle, les explosions étant générées grâce à de la poudre à canon, le système était relativement long à « recharger ». Il était donc nécessaire d’avoir une densité de canons importante pour obtenir une bonne efficacité sur un orage de grêle.

Aujourd’hui les canons fonctionnent grâce à un mélange de gaz explosif (comme l’acétylène) avec de l’air, ce qui permet d’accroître considérablement la fréquence des explosions et donc leur efficacité sur le nuage.

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